Rétrospective Samuel Fuller, Institut Lumière Lyon

Du 6 décembre 2011 au 2 février 2012, l’Institut Lumière de Lyon propose une rétrospective Samuel Fuller pour célébrer le centenaire de sa naissance (1912-1997). 13 films sont présentés sur les 22 longs-métrages du réalisateur américain, journaliste-reporter, écrivain, scénariste et acteur. Spécialiste des affaires criminelles et ancien soldat durant la seconde Guerre Mondiale, Samuel Fuller a créé une oeuvre riche, nourrie de sa propre vie et empreinte d’images violentes pour ce pacifiste et réalisateur engagé.
François Truffaut dira de lui : « Je sors toujours d’un film de Samuel Fuller admiratif et jaloux car j’aime recevoir des leçons de cinéma ».

Au-delà de la réalisation, Samuel Fuller fut aussi scénariste sur des films de Douglas Sirk, Otto Preminger ou encore Peter Bogdanovich. Ultime facette de sa personnalité, il participa en tant qu’acteur aux films Pierrot le fou (Godard, 1965), de nombreux longs-métrages de Wim Wenders (L’ami américain en 1977, Hammett en 1982, L’Etat des choses en 1982, The End of violence en 1977), Le Sang des autres de Claude Chabrol en 1984 ou encore des films des frères Kaurismäki.

    

Films présentés par l’Institut Lumière :

J’ai vécu l’enfer en Corée (The Steel Helmet) 1950
Violences à Park Row (Park Row) 1952
Le port de la drogue (Pickup on South Street) 1953
La Maison de bambou (House of Bambou) 1955
Quarante tueurs (Forty Guns) 1957
China Gate 1957
Ordres secrets aux espions nazis (Verboten !) 1958
Les maraudeurs attaquent (Merrill’s Marauder’s) 1962
Shock Corridor 1963
The Naked Kiss 1964
Au-delà de la gloire (The Big Red One) 1980
Les voleurs de la nuit (film français) 1984
Sans espoir de retour (Street of No Return) 1989

> Télécharger la programmation de la rétrospective

4 réflexions sur “Rétrospective Samuel Fuller, Institut Lumière Lyon

  1. Notre préférence va au deux films tournés avec Constance Towers, et plus particulièrement Shock Corridor, un film très impressionnant. Le port de la drogue avec Richard Widmark est un excellent film noir, nous gardons un excellent souvenir de la maison de Bambou et de ses deux Robert, Barbara Stanwick mérite d’être vue dans quarante tueurs, les films de Guerre sont impressionnants…
    Mais il y a un gros manque dans cette rétrospective c’est le Jugement des flèches (Run Of the Arrow) qui semble absent, surement un problème de droit, parce que c’est une pièce maitresse de la filmographie de Samuel Fuller….
    Moralité; François Truffaut avait raison dans son jugement

  2. Merci pour votre commentaire Camadou (toujours aussi référencé, intéressant, bref, j’adore vos « interventions » !). Personnellement, je n’ai vu que Verboten ! (Ordres secrets aux espions nazis) et je pense avoir « J’ai vécu l’enfer de Corée » à la maison (que je n’ai pas encore regardé)…

  3. Merci Beaucoup de ce gentil mot, mais nous eu une « fullerite », il y a quelques années…. par contre nous n’avons pas vu Verboten!

  4. Pingback: Michel Deville : rétrospective Institut Lumière Lyon | le-chat-masqué

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